Aujourd’hui, COREUM vous propose un article publié par le labo de l’ESS (économie sociale et solidaire) ! Il rappelle que les méthodologies de l’intelligence collective sont particulièrement adaptées à l’ESS. Ce billet partage trois conseils pour transformer votre structure en organisation apprenante.

  1. Se connaître soi-même, c’est-à-dire initier une « réflexion profonde sur la vocation de l’organisation, son histoire, ses objectifs et sa structuration« . Il s’agit de déceler des possibilités de synergie et d’identifier les forces et les faiblesses du modèle de management et de gouvernance de l’organisation.
  2. Partager et libérer l’information à forte valeur ajoutée. Il s’agit du principe fondamental de « l’innovation ouverte » (Open Innovation en anglais)  (on pourra mettre un lien interne vers un article qui traite de ça).
  3. Eviter de créer une « usine à gaz » organisationnelle ou financière ! Il n’est pas nécessaire de déployer d’importantes ressources pour que votre organisation gagne en agilité.

Le concept d' »organisation apprenante » a émergé dans les années 1990, notamment sous l’impulsion des travaux de Peter Sange. Selon lui, les organisations humaines doivent continuellement s’efforcer à rester en phase avec leur écosystème, nécessairement dynamique, pour conserver leur capacité à innover. Plus une organisation est grande et structurée, plus l’inertie se fait sentir et moins elle est apte à réagir à temps au changement de son environnement. L’intelligence collective peut être utilisée pour développer de nouveaux moyens d’anticiper et de répondre à ce changement. Les membres d’un « organisation apprenante » communiquent de façon transversale, fluidifiant les échanges d’informations, et apprennent des autres et de leurs erreurs. En effet, une organisation apprenante est capable de « créer, acquérir et transférer de la connaissance et de modifier son comportement pour refléter de nouvelles connaissances » (Garvin 1993). L’organisation stimule l’apprentissage continu à travers la travail et permet aux individus de monter en compétence. Mais il ne s’agit pas tant de créer de nouveaux savoirs que d’optimiser leur circulation et leur utilisation. L’émergence de ce mode organisationnel va de pair avec l’avènement historique d’une « économie du savoir » post-industrielle.

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